LIFNOT EREV |
Lifnot erev
Bein broshim yored haerev Histakeli, hatzel karev eleinu, Yechefim, nelech bisdot hashatef Ki hayom, yafati, oved. Al ktefech yadim tanuach Vetzili al ‘ad tzilech posea, Min hayam achshav noshev haruach Ki hayom, yafati, oved. Boi neshev hakol rogea, Bein al tzel hapardes hayom shokea Bealei gfanim hatzel nogea Bechurshat haekaliptus kvar hachoshech mitchabe. Ach or shkia me’ir panayich Tzamatech betoch yadim mutelet, Ushchorot, shchorot hen shtei einayich, Vehayom, yafati, oved. Simi choshech etzli al berech, Batzama hashchora ekla lach perach Tziporim sharot et shir haderech, Al chorshat haekaliptos kvar halaila mechase. Ach bein broshim ole yareach Histakli kol kach shakuf halaila, Bamerckak asdot yanshuf tzoreach Veachrav yilelat hatan. |
A l’approche du soir
Le soir descend parmi les cyprès, Regarde, l’ombre est près de nous, Nu-pieds, allons dans les champs de chaume, Car le jour, ma belle, se termine. Ma main repose sur ton épaule, Et mon ombre marche à côté de ton ombre, Le vent souffle maintenant de la mer, Car le jour, ma belle, se termine. Viens, asseyons-nous, tout est calme, A travers les arbres du verger, le jour disparaît, L’ombre touche les feuilles de vigne, Déjà l’obscurité se cache dans le buisson d’eucalyptus. Cependant… la lumière qui baisse éclaire ton visage, Dans ma main ta tresse est posée, Noirs, noirs, sont tes deux yeux, Et le jour, ma belle, se termine. Place ta tête sur mon genou, Dans ta tresse noire, j’entrelacerai une fleur pour toi, Les oiseaux chantent le chant de la route, Déjà la nuit couvre le bosquet d’eucalyptus. Cependant… La lune monte à travers les cyprès, Regarde, la nuit est tout-à-fait diaphane, Dans les champs, au loin, le hibou hurle, Et après lui, le hurlement du chacal. | |
Texte : Ya'akov Shabtai. |
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